Bonjour chers lecteurs et lectrices,
Après des mois d'entraînement, souvent pénibles, sur des sentiers enneigés, glacés, vaseux, submergés et cahoteux, nous partons à nouveau le 21 août pour un périple de 400 kilomètres sur le Chemin de Compostelle à partir de Cahors jusqu'à Saint-Jean-Pied-de-Port en France. En trois voyages entre 2012 et 2017, nous aurons marché 1,600 km sur le Chemin du Puy-en-Velay en France jusqu'à St-Jacques de Compostelle en Espagne.
Par la suite, nous poursuivrons notre voyage, à bord d'une voiture de location, au sud de l'Espagne puis au Portugal. Ce sera deux mois de découvertes, de plaisir, de rencontres et, nous espérons, pas trop de douleur aux pieds, aux jambes et au dos.
Pour nous suivre au cours de ce voyage, allez à l'onglet " Compostelle France, Espagne, Portugal" qui se trouve au haut de cet écran. Dans ce nouveau blogue, vous trouverez aussi l'onglet "Itinéraire", où vous découvrirez tous les endroits que nous visiterons.
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Patricia
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dimanche 20 août 2017
lundi 14 août 2017
Canot-camping au Parc Algonquin, août 2017
Le départ pour nos
vacances annuelles en canot-camping est retardé d’une journée cette année en
raison d’orages électriques annoncés dans le parc. Pourquoi débuter des vacances sur le mauvais
pied! C’est donc en ce début de la longue fin de semaine du mois d’août que
tout notre équipage se met en route.
Nous sommes 10, il y a la famille de Joël et Julie, celle de Chantal et
Geoff ainsi que Serge et moi.
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Le départ à Canoe Lake |
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Chloé et Sophia attendent le départ |
Décidemment, Dame
Nature ne veut pas nous la rendre facile.
Le départ sur Canoe Lake se fait sous la pluie et le vent. Heureusement
le portage pour se rendre à Joe Lake se passe au sec, mais il y a foule. Il faut croire que nous ne sommes pas les
seuls à avoir retardé notre départ. Nous
prenons bientôt la direction East Arm à la recherche d’un site exceptionnel. Le canot de Joël et Julie accoste près d’une
péninsule avançant dans le lac. Joël et
Julie vont examiner les lieux et déclarent qu’ils ont trouvé l’endroit idéal où
passer les cinq prochaines journées. Il
y a deux emplacements assez grands pour les tentes des deux familles et Serge
et moi dénichons un petit emplacement en face du lac. Le seul bémol est qu’il est en pente et
quelques grosses pierres l’encombrent.
Nous nous empressons de monter les tentes, mais pas assez vite pour
Julie et Joël qui n’ont pas le temps de mettre le double-toit avant que
l’averse leur tombe dessus.
Pendant que femmes et
enfants installent dans les tentes les matelas de sol, les sacs de couchage et
les sacs de vêtements, les hommes montent une grande toile devant le lac, y
place un canot à l’envers et les chaises. Nous avons maintenant un coin-cuisine
qui nous protégera des caprices de Dame Nature. Partis de la maison à 7h00
le matin, nous sommes finalement installés en fin d’après-midi. Julie nous
prépare un macaroni au fromage bien garni pour souper et après avoir fait la
vaisselle, nous décidons d’aller nous coucher car les hommes n’ont pas eu le
temps d’aller couper du bois. Le feu de camp sur la péninsule sera pour les
soirées à venir.
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Notre campement à Joe Lake East Arm |
Sous l'abri-cuisine |
Dimanche matin, nous
nous levons sous le soleil, ce qui réchauffe nos cœurs et nous rend de bonne
humeur car la nuit a été assez fraîche.
Chloé, Cécilia et Camille |
Après
le déjeuner, les quatre filles, Camille, Chloé, Cécilia et Sophia s’installent
sur les rochers, cannes à pêche en main, espérant attraper de beaux gros
poissons. Les bibittes synthétiques ne semblent pas avoir de succès auprès des
poissons. Chloé et Sophia partent donc à
la recherche de vers de terre bien vivants.
Chloé en trouve un et au bout de dix minutes, Cécilia attrape le premier
poisson. C’est la joie totale mais aucune caméra n’est à portée de main pour
immortaliser l’événement. Les lignes des
cannes à pêche s’emmêlent et Geoff a la tâche de les démêler à plusieurs
reprises, avec beaucoup de patience.
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Cécilia et Camille, les grandes pêcheuses |
Ce soir nous soupons
près du feu et après avoir lavé la vaisselle, brossé nos dents et monté la
nourriture dans les arbres, débute le jeu des loups-garous au grand plaisir des
quatre filles. Le hasard fait que Sophia est un loup-garou au cours des trois
parties que nous avons jouées. Je suis certaine que les rires des enfants ont
été entendus par tous les campeurs autour du lac. Des rires d’enfants c’est
contagieux et nous sommes bientôt dix personnes à rire aux éclats.
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C'est l'heure du souper |
Lundi matin les
enfants nous convoquent à une visite guidée de leurs cavernes qu’elles ont
aménagées au bas des rochers que nous accédons par une corde. Heureusement,
elles n’ont pas encore découvert que c’est aussi la demeure du serpent. Les
deux familles partent ensuite en promenade sur le lac. Pendant ce temps, Serge
et moi préparons le lunch, une salade de légumineuses, pour remplir les
estomacs vides qui reviennent vers 14h00.
En ballade sur le lac |
Les grands-parents préparent le lunch |
Bientôt, le ciel se
couvre et nous entendons le tonnerre gronder de plus en plus fort. Les filles
qui se sont réfugiées dans les tentes font écho au tonnerre par des cris
stridants pendant que les adultes regardent la pluie tombée, bien à l’abri sous
l’immense toile bleue. Joël est bien content de retrouver son livre et lire en
paix.
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Le déluge avec tonnerre et éclairs |
Après la pluie, le
beau temps. Les enfants récupèrent leurs
cannes à pêche et, cette fois-ci, c’est Camille qui attrape son premier poisson.
Elle veut bien se faire photographier mais refuse de toucher au poisson…. pourtant si petit. Heureusement pour lui, il a droit à une seconde vie et retourne
à l’eau.
Camille a attrapé un ti-poisson |
![]() |
Et voilà la bête ... que Camille ne veut pas toucher |
En fin d’après-midi, c’est
l’heure de la saucette dans le lac pour se laver. Quelques-uns se font tirer l’oreille pour
aller à l’eau et d’autres préfèrent rester au sec et continuer à puer (dont
Serge et moi).
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L'heure de la baignade |
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A l'eau Camille et Cécilia |
Au coin du feu ce
soir, c’est un jeu de devinettes portant sur différents sujets et c’est l’équipe
de grand-papa, Sophia et Geoff qui gagne.
Mardi matin à notre
lever, le lac est couvert de brume et c’est impossible de voir de l’autre
côté. Petit à petit, la brume se dissipe
et le soleil apparaît.
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Petit matin brumeux |
Après le déjeuner, Julie, Chloé et moi partons en canot. Julie m’amène sur une rivière au bout du lac où elle se souvient être passée il y a quelques années. Il y a beaucoup de nénuphars, ce qui donne le goût à Chloé d’attraper une fleur. Mais non Chloé, il ne faut pas les arracher, dit sa maman. Au retour, le vent se lève et il faut ramer fort pour rejoindre notre campement. Malheureusement pour nous, personne n’a préparé le lunch, ils ont préféré nous attendre car c’est moi qui es en charge de ce repas. La soupe aux légumes, tomates et légumineuses est vite préparée et mangée avec des pains pitas, sur la péninsule ensoleillée.
En ballade sur Joe Lake |
En après-midi, c’est
le rassemblement général au coin-cuisine.
Adultes et enfants prennent le départ pour une chasse aux papillons que
j’ai cachés dans différents coins de la forêt. Les papillons roses pour les enfants, les
jaunes pour les mamans et les verts pour les papas. A mon signal, tous partent en courant,
annonçant fièrement leurs découvertes.
Les enfants sont en avance, les mamans et les papas trouvent plus
difficilement leurs papillons. Au final, c’est Chloé qui trouve le 9e
papillon des enfants, faisant ainsi gagner son équipe. Les mamans et les papas en ont trouvé chacun
8 et même moi je n’ai pas réussi à trouver les deux papillons manquants. Les papas sont déclarés les grands perdants
et devront nous chanter une chanson au coin du feu ce soir.
Qui seront les vainqueurs? |
Ce sont les filles! |
Mercredi est notre
dernière journée en canot-camping. Joël
allume un feu sur les rochers et nous étirons le déjeuner, regrettant presque
de devoir partir. Soudainement, nous
voyons une maman orignal et son petit qui traversent le lac juste devant
nous. C’est le clou du voyage.
Les hommes travaillent fort pour nous faire de beaux feux |
![]() |
Et Sophia les encourage |
Mais avant de partir,
nous partons tous à la recherche des deux flèches que Joël et Geof ont perdues
dans la forêt lors de leur exercice de tir à l’arc. Une seule est retrouvée,
nous laissons donc un autre souvenir de notre passage sur le campement.
Le retour à la plage
de Canoe Lake se fait tout en douceur sous un soleil éclatant et un ciel sans
vent. Nous prenons même une collation
sur le lacs, les trois canots regroupés, en nous passant les sacs de fruits
séchés et de rouleaux de fruits préparés par Julie.
![]() |
On se prépare pour le départ |
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A la fin du portage, nous arrivons à Canoe Lake |
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De retour au point de départ. On a de la relève pour les années à venir (Chloé et Sophia) |
C’est le moment des
adieux et la promesse de revenir l’année prochaine.
mercredi 8 mars 2017
Camping d’hiver au Parc Algonquin, février 2017
Cette année, notre séjour en camping d’hiver à Mew Lake,
Parc Algonquin, se passe sous une température beaucoup plus clémente que
l’année dernière. Le soleil brillera
avec une température de 7°
Celsius samedi et dimanche. Tout un
changement d’avec le -37° Celsius de l’année dernière.
A notre arrivée au camping, vendredi après-midi, Serge enjambe
le banc de neige et va brancher le fil électrique d’Oscar, notre Safari Condo, et nous allumons notre petite chaufferette électrique pour obtenir une
chaleur confortable à l’intérieur. Puis
nous chaussons nos bottes et allons nous promener en skis de fond sur le
sentier de vélos de Mew Lake. Comme la température est encore sous 0°
Celsius, les conditions sont excellentes et le parcours facile. Au bout d’une
heure, nous rebroussons chemin en espérant pouvoir revenir au cours de la fin
de semaine. A la patinoire, les jeunes
ont installé leurs filets et débutent une partie d’hockey. C’est là que nous réalisons que nous avons
choisi un site (#12) un peu trop près de la patinoire et que les couche-tôt que
nous sommes auront de la difficulté à trouver le sommeil ce soir.
Après un souper vite préparé, dégusté et arrosé
d’un bon vin, nous nous installons pour écouter un film que Serge a apporté
pour l’occasion. A 10h00, nous nous
glissons dans nos sacs de couchage en duvet et débutons une longue nuit de sommeil
bercée par le doux ronronnement de la petite chaufferette électrique. Tout compte fait, les joueurs d’hockey ne nous
dérangent pas trop.
A notre réveil, samedi matin, le soleil brille à
l’horizon annonçant déjà une magnifique journée. Les nombreux campeurs sont
joyeux et se promènent café à la main.
Nous partons vers 10h00 pour aller rejoindre nos amis Ginette et Tom au
Centre d’Accueil du parc, lieu de rassemblement pour la plupart des activités
en cette journée de festival d’hiver.
C’est là que nous réalisons que le beau temps a fait se multiplier les
visiteurs. Sur le terrain de stationnement, nous retrouvons un des naturalistes
qui essaie de regrouper ses adeptes
d’excursion en raquettes, tout en promettant de nous faire découvrir des
endroits sauvages du parc. Pour l’occasion, le personnel met à la disposition
des néophytes des raquettes dignes des trappeurs invétérés. Pour notre part,
nous avons apporté nos raquettes à crampons et nos bâtons de marche pour
faciliter les montées et les descentes.
Avec un peu de retard, tous les marcheurs se mettent en route et nous
suivons à la queue-leu-leu le guide de tête.
Bien vite, les raquetteurs d’expérience distancent les débutants qui
peinent à monter les côtes. Des haltes
s’imposent pour permettre au troupeau de se regrouper et entendre les commentaires
du guide.
![]() |
Tom et Ginette |
Au bout de 2 heures et un parcours de seulement 2
kilomètres, nous voilà de retour au stationnement. En conclusion, c’est une
excursion agréable qui souffre de sa grande popularité. Un groupe de 10 à 15
personnes avec un guide serait l’idéal, mais pour cela il faut une température
très froide pour décourager les frileux.
Une autre option est de partir en solo dans un des nombreux sentiers du
parc, dont le sentier de backpacking Highland qui est l’idéal pour faire de
la raquette.
Au Centre d’Accueil, nous nous laissons tenter par l’odeur
de cuisine du Café. Le spécial du jour est un bol de chili avec pain, dessert
et breuvage pour $6 ce qui remplit les estomacs à peu de frais.
En après-midi, nous tentons notre chance avec l’activité de
groupe, une marche au Spruce Bog Boardwalk à la rencontre des oiseaux qui
séjournent dans le parc tout l’hiver, comme le mésangeai, le tétras et la
mésange. Encore une fois, il y a plus de curieux que d’oiseaux, mais le
gentil guide a apporté dans son sac quelques spécimens empaillés et
explique très bien les habitudes de ces oiseaux et aussi celles d’autres
animaux de la forêt. Il semble y avoir
un cycle de 4 ans, allant de beaucoup à peu d’animaux et oiseaux selon la
quantité de nourriture disponible. Cette
année ne semble pas être une des meilleures.
En plus d’avoir à composer avec un groupe d’environ 70
personnes se suivant à la queue-leu-leu, notre gentil guide est la coqueluche
d’une petite fille de 7 ou 8 ans qui s’amuse à lui lancer de la neige et lui
donner des coups de bâton. Parce que je
lui ai dit à quelques reprises d’arrêter ça, une dame m’a demandé si c’était ma
petite-fille. « Jamais de la
vie », lui ai-je répondu. Mais où sont ses parents ? À la toute fin de la file.
Nous terminons notre journée à Mew Lake en prenant
l’apéritif à l’extérieur, en compagnie de Ginette et Tom. Avant leur départ, nous nous promenons dans
le camping, saluant au passage les promeneurs, et nous arrêtant visiter les
tentes d’hiver chauffées au poêle à bois.
Quelques bénévoles s’affairent autour des barbecues à cuisiner des
burgers et des hotdogs pour les joyeux campeurs.
En soirée, les campeurs se joignent à deux gardes du parc
autour d’un immense feu de camp pour les écouter nous parler des loups du
parc. Finie l’époque où les gardes
avaient pour mission de tuer le plus de loups possible, maintenant ils
cherchent à protéger ces grands prédateurs qui jouent un rôle très important
dans l’équilibre de l’écosystème. Sans ces grands carnivores, les herbivores mangeraient trop de plantes, causant ainsi des dommages réels à l'écosystème.
Nous partons ensuite tous ensemble dans la nuit pour nous rendre à un endroit assez dégagé près du camping qui servait de piste d’atterrissage aux avions dans les années 1930. Nous suivons les consignes du garde, éteignons nos lampes de tête et restons le plus silencieux possible. Alors commence l’appel aux loups effectué par intervalles par un des gardes. Comme il ne reçoit aucune réponse au loin, l’autre garde se joint à lui pour performer un duo d’hurlements impressionnants et très réalistes à nos oreilles. Malheureusement leurs appels sont demeurés sans réponse, les loups étant probablement dans des habitats trop éloignés.
Nous partons ensuite tous ensemble dans la nuit pour nous rendre à un endroit assez dégagé près du camping qui servait de piste d’atterrissage aux avions dans les années 1930. Nous suivons les consignes du garde, éteignons nos lampes de tête et restons le plus silencieux possible. Alors commence l’appel aux loups effectué par intervalles par un des gardes. Comme il ne reçoit aucune réponse au loin, l’autre garde se joint à lui pour performer un duo d’hurlements impressionnants et très réalistes à nos oreilles. Malheureusement leurs appels sont demeurés sans réponse, les loups étant probablement dans des habitats trop éloignés.
Dimanche matin après le déjeuner, Serge et moi
partons à pied pour aller marcher dans le sentier Bat Lake. Le sentier est bien marqué et sur
fond de neige durci. Les raquettes ne
sont pas nécessaires mais dans les descentes, j’utilise mes crampons et mes
bâtons de marche pour me sécuriser. Au
bout de trois heures, nous sommes de retour au camping, heureux de
retrouver la chaleur de notre Safari Condo et de prendre un bon repas.
Nous appelons Ginette et Tom, qui ont loué un chalet à Blue
Spruce à l’ouest du parc, pour leur demander s’ils veulent de la visite pour
souper. Ils reviennent justement d’une
randonnée en skis de fond et nous attendent avec plaisir. Nous passons une soirée agréable à jouer aux
cartes dans le confort de leur chalet, puis vers 21h00 nous reprenons la route pour
retourner au camping. Heureusement que
les animaux de la forêt ont préféré dormir à cette heure-là car il faisait
tellement noir que nous aurions eu de la difficulté à éviter un chevreuil ou
autre animal aventureux.
Lundi est notre dernière journée de camping d’hiver. Comme le soleil est encore au rendez-vous, je
pars marcher le long du sentier de vélo de Mew Lake. Je rencontre un couple
amateur de photographie d’oiseaux qui leur tendent la main remplie de nourriture. Puis je salue quelques courageux en skis de
fond qui en arrachent dans les pistes fondantes ou glacées. Sur le chemin du
retour, je sers de guide à des marcheurs
qui s’informent sur les conditions du sentier par-delà le lac Two Rivers. En plus de ce sentier, se trouve le sentier
Track and Tower que nous empruntons souvent en d’autres saisons.
Après dîner, nous plions bagages et prenons la route, le cœur
léger, pour revenir à la maison. Que j’aime
le camping d’hiver!
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